Par une belle journée de fin d’été, un peu nuageuse, certes, une vingtaine de rameurs se rassemblent pour préparer la remorque dès 7h du matin! Une fois bien harnachée, la voilà partie vers le pays de la Gruyère, berceau de la Cuchaule et de la crème double.
Point GPS: restaurant L’Unique! Nous voici devant un beau lac calme, avec une fine couche de brume qui préserve l’intimité des oiseaux qui sont encore au stade de faire leur toilette matinale. Après quelques coups de clé de 10, voici les Mikad’eau, Diabol’eau, Angoisse, Léman et Hélios prêts à fendre les flots. Pour les rameurs, un petit thé, café et quelques délicieux cantucci préparés par Marie-Josée.
Nous ramons chacun à notre rythme, en nous attendant à certaines intersections, ne savant pas toujours vers quel méandre se diriger, lorsqu’une petite pluie vient nous rencontrer, quelques gouttes pas suffisantes pour nous démotiver!
Allez, en route vers le barrage! Moi, concentrée sur mes mouvements de la racine des cheveux aux orteils, demandant conseil à Marie-Jo… plus à gauche, me dit-elle, plus à gauche! J’aperçois quelques couleurs d’automne, quelques maisons charmantes et quelques bateaux amarrés. Etant à la nage, je regarde peu en arrière pour éviter de déstabiliser notre Léman et ne voilà t’y pas que nous rejoignons enfin les autres au pied du barrage! Quelle surprise, je ne l’avais pas vu venir! Si j’étais avec Nicole, barreuse d’élite, elle m’aurait sûrement avertie!
Ensuite, demi-tour en direction du camping, je maîtrise à ce moment peut-être un peu mieux la technique, mais mon manque d’entraînement se fait sentir… nous sommes encore les derniers! Le lac, lui, est toujours parfait!
À la plage du camping, l’accostage se fait en douceur grâce à l’entraide de tous. Mon estomac gargouille et est très heureux de rencontrer la Buvette du Lac où les frites sont magnifiques, délicieuses et nombreuses (parole de Belge)! Une petite blanche du Fou du Roi vient apaiser mes courbatures naissantes pendant que certains se régalent d’une croûte aux Chanterelles, d’autres de burgers et moi une salade incroyablement garnie de chanterelles et lardons.
Pour le retour, mon coeur vacille entre la barre et la rame, je choisis la rame, cette fois-ci derrière Marie-Jo sur le Diabol’eau afin de consolider mes acquis par l’observation de la cadence, je tourne les rames en même temps que tout le monde! Le vent s’est un peu levé, ce qui fait apparaître des voiles autour de nous sur le trajet du retour.
Nous arrivons les premiers cette fois, comme je me suis améliorée!
Ensuite, rebelote, visse, dévisse… range les portants, serre les courroies…
Pas de GPS cette fois, je suis la remorque jusqu’à l’autoroute. De retour au club, nous nettoyons et bichonnons les bateaux qui seront tout prêts pour d’autres aventures!
Merci aux organisateurs, chauffeurs et sympas co-voituriers pour cette belle expédition!
Merci à Marie-Josée pour sa patience et ses conseils bienveillants, heureusement, elle se rappelle ses débuts encore pas si loin.