Berlin



semaine du 24 septembre au 2 octobre

Qui avait organisé cette semaine ?
Eberhard Raetz et Mary Hélène Mueller du CAV, qui conaissaient certains membres du club de Berlin, ont proposé cette sortie à l'aviron de loisir. Le peu de participation du CAV nous a poussé à inviter nos camarades de la Tour. Finalement, nous étions 14 pour partir.

Combien de personnes ont participés ?
14 en tout: 9 dames du club la Rame de la Tour-de-Peilz et 5 du CAV, une forte majorité féminine et une tranche d'âge qui allait de 27 à 70 ans !

Comment étiez-vous hébergé ?
Dans le club "Postsportverin Berlin Wendenschloss" à Köpenick, à l'est de Berlin. Les clubs sont des hôtels restaurants: avec dortoirs, douches, cuisine et réfectoire. A midi au cours des sorties, on allait manger dans d'autres clubs et c'était comme au restaurant. Nous occupions deux dortoirs de dix lits chacun.

Et les bateaux et le club ?
L'accueil était très structuré, très organisé, par exemple, le matin, nos hôtes avaient composé les bateaux, et avaient décidé qui était barreur et qui ramait avec qui. Le jeudi, jour de sortie du club, nous étions une dizaine de bateaux. J'étais dans un double, avec Juergen, et la barreuse, qui avait 80 ans n'a pas arrêté de raconter des anecdotes, dommage que je ne comprenais pas le quart !

L'ambiance ?
Les affinités se sont faites d'elles même, c'est normal des personnes qui appartenaient à deux clubs différents.

Et la bouffe ?
Suivant les endroits, parfois un peu tambouille, souvent nourrissante, et pas chère, arrosée de bière, blonde, brune etc.

Et les bateaux ?
On pouvait ramer par tous les temps, le club n'avait aucun bateaux fins (et aucun compétiteur). Des doubles, des quatres, des huits, et même des doubles avec barreur: c'était très utile vu la fréquentation des canaux. Beaucoup de péniches monstrueuses, des barques de pêcheurs, la police, les ferries, des voiliers, et d'autres avironneurs. Berlin est la Mecque de l'aviron. Autour de Köpenick, il y a une soixantaine de clubs.

Ton meilleur souvenir ?
La diversité des plans d'eau, des paysages: tu passes jamais au même endroit. D'une part nous avons ramé en ville, en côtoyant des usines, des hôtels, des ports, et des écluses, et aussi le long de la forêt, ou en longeant des berges avec des villas souvent assez luxueuses avec le yacht attaché au ponton. Il y avait aussi le Mueggelsee qui est un petit lac, peu profond et qui est presque toujours agité.

Combien de Km par jour ?
Une quinzaine, les petites sorties (deux fois) et une trentaine lors des sorties normales. C'était des boucles et donc, il fallait finir à moment donné.

Et lorsqu'on ne ramait pas ?
On buvait des bières, on causait, on allait en tram au restaurant en ville, en comparant les tarifs du tram ! pour le même trajet, nous n'avons pas tous payé la même chose.

Quelle météo ?
Mouillé dessus et dessous, sauf le premier et le dernier jour. La dernière sortie, on a eu des plans d'eau vraiment plats, sinon, c'était souvent un peu clapoteux, et les bateaux larges et lourds étaient bienvenus.

Les discussions avec les allemands ?

90% des participants comprenaient l'allemand, mais on était dans l'ex Berlin-est et nos hôtes étaient assez réservés sur leurs souvenirs communistes et sur leur vie actuelle. Par contre, ils aimaient chanter et être ensemble.

Et Berlin ?
On y est allé un jour, le mardi, jour culturel. C'est tellement grand, et il fallait compter une heure pour être au centre depuis le club, qu'en un jour, on a vraiment fait un survol, avec un bus pour touriste, commenté en allemand sur fond de parasite. Il n'y a que les connaisseurs, comme Eberhard, qui est un grand érudit, qui s'est concocté son programme personnalisé pour ses petites affaires.

A refaire ?
Oui, sans hésitation.

Christiane et François